Dépliant touristique

Quand je pense au pape François (Jorge Mario Bergoglio) il y a deux traits de sa personnalité qui me touchent profondément : un homme d’une simplicité débordante et d’une humilité sans frontière. François était un homme dépouillé, humble et il aimait les choses simples. « Mes gens sont pauvres et je suis un des leurs » dira-t-il. Il est un homme modeler par Jésus, à l’école de l’Évangile. Il choisit le nom de « François », inspiré par Saint François d’assise, le Saint des pauvres. Le pape François était très proche du peuple et, dans un quartier très pauvre, au centre de Buenos Aires, il a fait l’expérience de la miséricorde de Dieu.  

Nous ne pouvons pas dire que tous l’ont bien compris mais, sa simplicité et son humilité était au service de tous et de toutes; spécialement de plus petits, des immigrés et de plus pauvres : « Vous le savez, les chefs des nations … se conduisent en maîtres et font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur » (Mc. 10, 44). Le pape François a accompli ainsi sa mission, comme le Christ; il a servi, il a aimé et il a dévoué sa vie à défendre la liberté, la justice et la dignité humaine : « piétiner la dignité d’une personne est un péché grave » dira-t-il.

La simplicité du pape jusqu’à la fin de sa vie. Dans un court testament, le pape François, mort à 88 ans, a exprimé ses dernières volontés : « être inhumé de façon « simple » dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure …. Le sépulcre doit être en terre, simple, sans décoration particulière et avec la seule inscription : Franciscus ».

Voilà, en deux mots, l’histoire d’un homme simple, qui a dévoué sa vie au service de Dieu et de l’humanité.

Miguel Castellanos, PSS

Curé de la basilique Notre-Dame de Montréal